La condition préalable pour une nouvelle politique de la Terre est de reconsidérer notre environnement comme un organisme à part entière dont chaque fonction est en relation avec son ensemble.

Au nom du principe de la biodiversité, chacun s’accorde maintenant à admettre que la Nature a non seulement sa place légitime parmi nous mais que c’est en la côtoyant dans la vie de tous les jours que nous serons mieux à même de comprendre son fonctionnement et donc de la protéger.

Notre rôle d’être humain est de garantir l’existence et la collaboration de tout ce qui est nécessaire pour créer et entretenir la vie.

Les bio-indicateurs, en réagissant de façon particulièrement sensible aux modifications de leur milieu de vie sont là pour nous rappeler la fragilité de nos écosystèmes.

Si nous parvenons à assurer à ces sentinelles de l’environnement leur existence dans les endroits où nous exerçons nos activités, les meilleures conditions sont aussi réunies pour nous assurer une bonne qualité de vie.

A partir des observations sur la présence, l’abondance ou la disparition des bio-indicateurs, il devient donc possible d’établir une échelle de qualité de nos milieux, dont l’interprétation pourra s’avérer très utile aux prises de décision.

Parmi eux les Oiseaux nous offrent une lecture particulièrement pertinente car ils sont facilement repérables par leur chant, représentés dans tous les milieux, du bord de mer aux sommets des montagnes avec un potentiel d’adaptation à l’homme et une activité qui s’étend sur toutes les saisons.

En outre leurs migrations sont aussi capables de nous renseigner sur des altérations et destructions subies par leurs milieux à l’échelon planétaire.

C’est donc avec le témoignage de l’Oiseau que nous avons élaboré notre première lecture du paysage.